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Comment bien sécuriser la mise à l'herbe ?

La mise à l’herbe est toujours une période compliquée pour les animaux et pour les éleveurs. Des animaux désireux de rester dehors, un fourrage riche mais variable et une météo toujours changeante ! L’herbe jeune, fourrage aux allures parfaites (17 % MAT et 0.97 UFL) cache pourtant quelques vices : excédentaire en azote soluble et en glucides fermentescibles mais déficitaire en cellulose, magnésium et sodium. Gare aux troubles digestifs !
Sécurisez la mise à l'herbe des vaches
Malgré le bonheur de retrouver les pâturages, une surveillance est obligatoire les premières semaines de la mise à l’herbe ©DELTAVIT
La production d’acides gras volatiles (dit AGV) en grande quantité, fruit de la digestion de l’herbe jeune peut, si la ration est mal sécurisée, être acidogène.
 
De plus, l’herbe de printemps est pauvre en cellulose ce qui entraîne une baisse de rumination lorsque la ration est mal pourvue en fibres longues. Cette baisse de la rumination peut avoir pour conséquence une sub-acidose pouvant aller jusqu’à des boîteries.
 
Le temps de mastication pour une ration riche en fibres longues est de 9 h par jour. Il n’est que d’un peu plus de 5 h pour une ration majoritairement composée de fibres courtes. En fonction du calcul de l’encadré (ci-dessous), un bilan s’impose : 4 h de mastication en moins égalent 500 g de bicarbonate en moins : attention à l’acidose !
Rapport temps de mastication / bicarbonate

Repérer les problèmes d'acidose et de troubles digestifs

Durant la phase d’adaptation au nouveau régime (compter 3 bonnes semaines), il est important de surveiller la matière grasse du lait. En effet, l’un des premiers signes d’acidose est une baisse du taux butyreux. Un très bon indicateur des prémices d’acidose est le rapport TB/TP qui, quand il est inférieur à 1.2, illustre une situation possible de sub-acidose. L’optimum étant un rapport de 1.5.
 
D’autres signes de troubles digestifs peuvent également être observés à la mise à l’herbe comme le pica (absorption d’urine ou de terre). En fait, les vaches recherchent par là des éléments tampons. Il faut alors veiller à renforcer la fibrosité de la ration et à l’apport de solutions tampons. Néanmoins, observer des vaches qui lèchent les murs peut aussi signifier un manque de sel dans la ration, rapidement corrigeable en apportant 50 g de sel par vache et par jour.

Gérer le démarrage de la mise à l'herbe et adapter la nutrition des vaches les trois premières semaines

Pour réussir la mise à l’herbe, il faut donc bien gérer le démarrage, d’autant plus que la valeur alimentaire de l’herbe est divisée par 2 en moins de 60 jours. Il faut à tout prix éviter le gaspillage. Les premiers jours, les animaux doivent sortir de préférence l’après-midi, à raison de 3 ou 4 heures maximum - ceci est d’autant plus vrai si le printemps est pluvieux. Il est important de prévoir entre 11 et 14 kg de matière sèche (MS) d’ensilage de maïs et 1.5 kg de MS de fibres longues (paille ou foin). L’équilibre entre quantité ingérée d’herbe et quantité ingérée d’ensilage de maïs ne doit pas être atteint avant 15 jours de pâturage et toujours sans négliger la fibre (2 kg de MS par jour si possible). Pour les troupeaux ayant une majorité d’herbe dans la ration, il faut essayer de ne pas atteindre le maximum d’herbe ingérée avant 3 semaines en pâture.

 
Les témoignages éleveurs

Témoignage mise à l'herbe sécurisée avec DeltatysUne mise à l'herbe sécurisée avec DELTATYS

Pour préparer le printemps et la mise à l’herbe de leurs laitières, Christophe et Chantal Lecomte utilisent l’aliment minéral diététique Deltatys®. 
 « J’ai aussi pu constater qu’il y avait moins de pics d’urée dans le lait, que les vaches étaient en meilleur état et qu’il y avait une diminution des mortalités embryonnaires ».

 

 

Témoignage mise à l'herbe pour un bon taux protéique avec Deltatys

Avec DELTATYS, du Taux Protéique et de la sécurité !

DELTATYS permet de passer le cap de la mise à l’herbe en toute sérénité. L’efficacité est particulièrement visible pendant la traite, car il n’y a plus de diarrhées alimentaires spécifiques de l’herbe jeune. « Les bouses restent malgré tout assez consistantes » se plait à signaler le trayeur. « En plus, on a vite le retour sur investissement, rien que par le TP et la fécondité »

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